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Fermes Wagholm: Pionniers dans la transition de la stabulation entravée à libre

Rédigé par Team Lely | Nov 20, 2025

La ferme Wagholm à New Hamburg, en Ontario, a été parmi les premiers à démontrer qu’une étable en stabulation entravée peut réussir son passage à l’automatisation. Six générations de la famille Wagner ont trait des vaches sur la ferme et, en 2022, ils ont fièrement célébré 20 ans de traite robotisée. 

Darcy et Vanda Wagner, accompagnés de leur fils Carson, ont fait partie des premiers utilisateurs de la technologie Lely en Amérique du Nord. En 2002, lorsque leur étable à flanc de coteau, âgée de 160 ans, nécessitait une mise à niveau, ils ont choisi de la réaménager avec un système de traite automatisée Lely Astronaut A2 plutôt que de construire une nouvelle salle de traite.

« Nous avons assisté à une journée portes ouvertes et je ressens encore les poils se dresser sur ma nuque lorsque j’ai vu ce robot pour la première fois », raconte Darcy. « Il ne nécessitait pas d’aire d’attente et il pouvait s’intégrer dans notre étable. Ça a simplement paru évident dès le départ. »

Ce changement a permis à la ferme Wagholm de se moderniser sans reconstruire, une décision qui s’est avérée payante tant sur le plan financier qu’opérationnel. Le démarrage a été lancé en janvier 2002 et, même si la transition d’une étable en stabulation entravée à un bâtiment avec circulation libre et traite robotisée comportait son lot de défis, les Wagner ont persévéré et les avantages à long terme ont rapidement parlé d’eux-mêmes. Darcy attribue même au système le fait d’être resté plus longtemps dans la production laitière.

« Sans le robot, j’aurais quitté la production laitière depuis longtemps. Mes problèmes de dos et de cou ont disparu après un an ou deux avec la traite robotisée. »

En 2013, la ferme est passée au système de traite automatisée Lely Astronaut A4, constatant une amélioration du confort des vaches et une augmentation de la production laitière grâce au design I-flow. Ils ont installé ce robot dans une zone distincte du premier robot afin de pouvoir continuer à traire avec le Lely Astronaut A2 durant l’installation.

« La transition a été impeccable », mentionne Carson. « Les vaches étaient plus à l’aise avec la conception du Lely A4. Elles entrent en ligne droite, peuvent voir le troupeau, et le dressage des génisses est beaucoup plus facile. »

Les Wagner apprécient également les données fournies par les systèmes Lely Astronaut.

« Le rapport de santé nous donne une meilleure vue d’ensemble du nombre de cellules somatiques (NCS), de la reproduction et de la rumination. On peut détecter les problèmes tôt, souvent avant même qu’on ne les remarque nous-mêmes », explique Carson.

Aujourd’hui, le troupeau atteint en moyenne jusqu’à 88 lb (40 L) de lait par vache par jour, avec de solides composants et une bonne longévité du troupeau.

L’adoption avant-gardiste de la famille Wagner a ouvert la voie à de nombreux producteurs dans leur communauté.

« C’est intéressant de voir combien de gens qui me surveillaient de près il y a 20 ans ont maintenant leurs propres robots », ajoute Darcy. « Et c’est la prochaine génération qui pousse ce changement. »

 

Libérez votre horaire : la traite au rythme des vaches

Dans une étable en stabulation entravée, l’horaire de traite détermine toute la journée. Chaque heure s’organise autour de ce moment. Avec la robotisation, la traite se fait au rythme des vaches, et non au vôtre. Les vaches choisissent quand elles veulent être traites, ce qui mène à une traite plus fréquente (généralement 2,5 à 3 fois par jour), à une production accrue, à moins de stress et à une meilleure santé du pis.

Les producteurs comme les Wagner affirment souvent que la plus grande surprise n’est pas seulement l’amélioration de la performance, mais surtout le temps supplémentaire qu’ils gagnent pour gérer leur ferme plutôt que de simplement traire.

 

Gérer le troupeau plutôt que faire des tâches

Dans les étables en stabulation entravée, une grande partie du travail sur les fermes laitières est manuel : brancher les unités de traite, nettoyer les stalles et déplacer les animaux. Avec les systèmes de traite automatisée Lely, ces tâches répétitives sont automatisées.

Au lieu de passer des heures dans la salle de traite, le robot s’occupe de la traite en continu, libérant du temps pour des décisions plus stratégiques. Avec le système de gestion de ferme Lely Horizon, les producteurs peuvent suivre les chaleurs, détecter les premiers signes de mastite, de boitement ou de baisse de rumination, et recevoir des alertes avant même que les problèmes deviennent visibles.

À la ferme Wagholm, cela signifie moins de surprises et des interventions plus rapides.

 

« Le robot nous avertit s’il y a un problème, même si les vaches semble en parfaite santé », explique Carson. « On peut intervenir plus tôt et de façon plus efficace. »

À mesure que la ferme évolue vers la robotisation, les compétences nécessaires évoluent aussi. Les travailleurs se consacrent moins aux tâches manuelles de traite et davantage à la gestion de la circulation des vaches, à l’interprétation des données et au maintien du confort et de la productivité du troupeau. Les Wagner ont vécu ce changement de plein fouet, passant d’une routine quotidienne manuelle à une gestion du troupeau guidée par les données, dans un environnement à stabulation libre soutenu par la robotisation.

Voici quelques autres éléments à considérer lors de la transition d’une étable en stabulation entravée vers une étable robotisée :

  • Les routines d’alimentation changent souvent pour maintenir une bonne circulation des vaches et encourager les visites au robot. Certaines fermes optent pour l’alimentation en périphérie afin de faciliter l’accès des vaches aux aliments lorsqu’elles en ont besoin.

  • Les pratiques de litière évoluent également. Plutôt que de travailler logette par logette, les producteurs se concentrent sur l’entretien par groupe. Des logettes propres et sèches deviennent encore plus essentielles lorsque les vaches choisissent elles-mêmes leurs moments pour se coucher et se faire traire.

  • Les soins des pieds et du pis prennent aussi plus d’importance. Un parage régulier aide les vaches à se déplacer confortablement, tandis que l’entretien du pis et de la queue facilite des branchements réguliers et efficaces avec les robots. Garder les vaches en santé et confortables assure le bon fonctionnement de tout le système.

À la ferme Wagholm, l’ajustement de ces routines a été une étape clé pour créer une étable où les vaches sont détendues et productives. Deux décennies après la transition, leur ferme démontre que la traite robotisée n’est pas seulement une solution à court terme, mais une stratégie durable pour la croissance et la résilience.

Pour les producteurs qui envisagent de passer d’une étable en stabulation entravée à la traite automatisée, Harry Linde, directeur général de Grand River Robotics en Ontario, recommande de commencer par consulter leur centre Lely local, leur nutritionniste et leurs autres conseillers de confiance.

« Les spécialistes du Soutien à la gestion de la ferme (FMS) possèdent une vaste expérience pour accompagner les producteurs dans cette transition, ce qui en fait une ressource précieuse pour planifier chaque étape », explique Linde.

Voici cinq configurations courantes de robots de traite à considérer lors de la conception d’un nouveau bâtiment.

Communiquez avec votre centre Lely local pour discuter de vos questions.